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Je me sens mieux

Publié le 11 Juin 2013

Tout le monde souhaite être heureux mais les moyens de parvenir à ce bonheur sont plutôt méconnus. Plusieurs philosophies sont apparues, que ce soit de grands courants ou des idées personnelles, mais aucune n’est parvenue à résoudre tous les problèmes humains et si certains atteignent à un bonheur profond, la connaissance du mécanisme reste obscure et difficile à transmettre, faute d’avoir pu arriver à un principe unique et applicable à tous. Le bonheur, tout le monde l’éprouve et à chacun sa méthode, mais qu’est-ce qui cause la fin de ce bonheur, une fois les causes détruites peut-on jouir d’un bonheur inébranlable ? Certains ont établis des causes à la souffrance mais qu’en est-il vraiment ? Examinons-nous nous-même et voyons ce qu’il en ressort.

1°) L’attrait et le rejet.

Lorsque l’on s’observe dans une situation deux comportements s’offre à nous : soi je l’aime ça et m’y adapte librement, soit je ne l’aime pas ça et la refuse cherchant un moyen d’y échapper. Il n’y a pas de position neutre mais il existe une intensité d’acceptation ou de refus de cette circonstance.

A l’examen de ceci, le mécanisme j’aime/j’aime pas fonctionne sur d’autres objets qu’une situation, à vrai dire il se porte sur tout objet que l’on peut percevoir dans notre vie quotidienne. Cela peut paraître anodin comme aimer ou ne pas aimer les ses vêtements de quelqu’un, sa figure, sa façon de parler, aimer ou pas les voitures, certaines musiques, danser, aller dans certains lieux ou bien paraître plus profond comme aimer ou détester quelqu’un. La liste est aussi longue qu’il y a de choses qui se présentent à notre esprit et il vaut mieux, si l’on veut bien se connaitre, prendre l’habitude d’examiner les rapports que l’on a avec ces différentes choses.

2°) Les conséquences

Tout cela paraît très normal et fonctionne chez tout individu, mais il y a une loi naturelle qui impose certains phénomènes psychologiques en réponse à notre appréhension des choses. Commençons par l’agréable et le désagréable. Si l’on s’observe, on peut se rendre compte que lorsqu’une situation nous plaît, elle nous paraît agréable suivant divers degrés et que lorsqu’elle ne nous plaît pas, ce sentiment agréable disparait pour laisser place à quelquechose de désagréable avec une même variation d’intensité que pour l’agréable. Or l’expérience nous montre que lorsque nous sommes heureux, nous trouvons la vie plutôt agréable et que lorsque nous ne sommes pas heureux ce sentiment s’efface et nous trouvons la vie plutôt désagréable.

Comme rien ne vient contredire ces remarques nous pouvons conclure et comprendre cette loi : aimer rends les choses agréables et donc nous rends heureux et que ne pas aimer nous prive de ce bonheur.

Qu’est-ce que cela implique ? C’est la nature qui a mis en nous cette loi mais dans quel but ? La vérité c’est que la nature nous a fait de telle sorte que si nous ne l’aimons pas dans sa totalité nous n’éprouverons pas un bonheur total. Tout ce qui existe est naturel et se produit dans la nature, mais peut-on dire qu’on aime la nature si on l’aime qu’en partie ? Non, aimer la nature implique d’aimer toute la nature, l’amour n’est pas un coup aime un coup on n’aime pas, ce n’est pas un véritable amour, aimer vraiment c’est aimer sans discontinuer. La nature veut qu’on l’aime et nous récompense pour cela chaque fois que cela se produit, mais elle a voulu aussi que l’on ait un châtiment pour ne pas aimer. C’est ainsi qu’elle est juste, qu’elle a placé en l’homme un amour qui doit être considéré comme sacré et pour cela le malheur est sa sentence. Elle nous incite par ce moyen à être bon, et applique sa justice à tous en nous forçant à être juste nous-même envers tout ce qui est elle.

Peut-on choisir d’aimer ? Il semble à première vue que ne pas aimer certaines choses est quelquechose de naturel, certes cela se déroule dans la nature mais n’est-ce pas dû à la personnalité de telle sorte que l’on puisse rien y faire. Si telle était le cas, alors la nature serait injuste de nous imposer le malheur sans qu’on ne puisse rien y changer, or ce n’est pas le cas. Il est donc en notre pouvoir d’influencer l’amour que l’on a aux choses et si on ne les aime pas il faut alors considérer que cela est dû à notre libre arbitre. Il est donc en notre pouvoir de se mettre à aimer ce que l’on n’aime pas, et non seulement c’est en notre pouvoir mais aussi c’est notre devoir et le bonheur ne s’obtiendra qu’au prix de cette conquête sur nous-même.

3°) Les troubles.

Examinons de plus près ce qui se produit lorsque l’on manque d’amour, quelle châtiment juste reçoit-on, parce qu’il y a bien un châtiment.

Nous avons déjà vu que le désagréable est une de ces conséquences, mais lorsque le « j’aime pas » se transforme en je déteste, je hais le désagréable devient l’insupportable. Je n’aime pas le bruit pas exemple, nous rends la situation désagréable lorsque le bruit survient, mais qu’un bruit est perçu comme une chose détestable alors le bruit devient insupportable et nous pourri franchement la vie, chose qui n’arrive pas à une personne qui aime le bruit, elle n’en sera pas troublée. Regardons d’autre exemple de choses qui se produisent lorsque l’on n’aime pas et voyons comment que ces désagréments disparaissent lorsque l’on aime.

L’ennui : causé par je n’aime pas rien faire ; l’énervement : je n’aime pas pouvoir rien faire de cette situation et cela devient insupportable, cet énervement peut se transformer en colère ou en rage si le « j’aime pas » est puissant ; La mauvaise humeur : un « j’aime pas » qui s’applique à tout ce qui nous arrive ; la tristesse : je n’aime pas la perte de quelquechose et donc je m’attriste ; L’impatience : je n’aime pas attendre et donc je me sens mal lorsque je suis obligé à cela ; la lâcheté, la crainte : je n’aime pas la mort, les coups ou la douleur et donc je m’efforce de fuir la situation plutôt que de l’affronter ; la honte : je n’aime pas ce que j’ai fait ou ce que je suis et ce sentiment néfaste à mon bonheur m’envahit ; la paresse : je n’aime pas le travail ; les vues fausses : je n’aime pas certaines vérités et en réponse je m’invente une vérité fictive à la place, sélectionne et censure certaines partie de ma mémoire et tout cela me conduit à la déraison, à entendre que ce que j’ai envie d’entendre ; certains désirs : je n’aime pas ce qui m’arrive, alors nait un désir que je n’aime pas non plus mais que j’essaye d’assouvir pour qu’il disparaisse ; le repli sur soi : je n’aime pas mon environnement alors je me protège en inventant un autre monde imaginaire par la force de la pensée et je me coupe ainsi du réel.

La liste n’est pas exhaustive, on pourrait rajouter le dégoût, l’insatisfaction de soi et autres, le mieux est de devenir vigilant avec soi-même et de déterminer quel « j’aime pas » est associé au mauvais sentiment qui m’habite lorsque cela se produit. Vous pouvez aussi développer votre observation lorsque vous voyez des gens ne pas avoir l’air heureux. Il y a toute fois une exception à la règle, les seules choses que l’on a droit de ne pas aimer c’est ses propres « j’aime pas », si on aime ses troubles et ses vices alors on aime être malheureux ce qui est absurde.

Si les troubles sont nombreux et produisent toute sorte d’émotions, ils sont variables en intensité et lorsque cette intensité devient trop forte le trouble devient souffrance et tous nos « j’aime pas » deviennent la cause des maladies mentales. On peut citer l’angoisse, la dépression, l’apathie, les délires, les crises maniaques, l’euphorie et autres.

4°) Les vices.

Lorsque l’on n’aime pas une personne ou les gens en général, se produit un trouble comme pour toute chose, mais aussi toute sorte de vices qui sont nuisibles non seulement pour nous même mais aussi pour la société.

On peut ainsi lister le mépris, l’arrogance, l’orgueil, la malhonnêteté, la méchanceté, la domination, l’avarice, la médisance, l’irrespect des hommes et des lois, l’avarice etc… Si vous avez compris le mécanisme vous en connaissez alors les causes de tout cela.

5°) Le bien et le mal.

La cause première qui nous conduit à ne pas aimer quelqu’un c’est de croire qu’il nous a fait du mal, et cela commence avec nos parents, nos éducateurs. Seulement ce que l’on ne savait pas c’est que nous sommes responsable de notre propre mal en n’aimant pas quelquechose, et si on a cru qu’une personne nous a fait du mal c’est à cause du trouble que l’on s’est soi-même causé en aimant pas ce qu’elle a nous a fait. Il s’ensuit que toute nos idées du bien et du mal, de faire du bien à quelqu’un ou de lui faire du mal, ne sont pas fondée que, et que vous n’avez jamais pu nuire à quelqu’un qu’en faisant ce que lui déplaît, ce qui ne dépends pas de vous, et de même vous n’avez jamais fait de bien à quelqu’un qu’en faisant ce qui lui plaît, ce qui ne dépends pas de vous non plus. Le seul bien c’est d’aimer et que le seul mal c’est de ne pas aimer, il s’ensuit qu’en vérité vous n’avez jamais fait de bien ou du mal à personne, c’est toujours la personne qui s’est fait du bien en aimant et du mal en aimant pas.

Si l’on vaut faire du bien à quelqu’un, il n’y a donc qu’une seule action à faire c’est de l’inciter à aimer, et si l’on veut lui faire du mal l’inciter à l’inverse mais si vous n’aimez pas quelqu’un au point de lui vouloir du mal alors vous tombez sous le coup de la justice et en subirez les conséquences. Toute idées morales du bien et du mal qui ne correspond pas à ce qui vient d’être décrit, ne mène qu’à ne pas aimer ce qui doit être aimé et donc nous conduit à l’injustice naturelle avec le châtiment qui s’ensuit.

Lorsque l’on a bien compris l’importance d’aimer, et que l’on se mette à aimer la douleur, qui pourra nous causer du mal en nous cognant, si on aime subir toutes mauvaises actions de la part de quelqu’un quel mal nous fait-il en vérité ? Aimer nous mets en vérité à l’abri de tout le mal que le monde peut contenir, nous devenons invincible par la seul force de notre amour, voilà toute la justice de la nature.

6°) La beauté comme bienfait

Vous avez surement remarqué deux personnes ne porte pas le même jugement sur un même objet, l’un le trouve beau et un autre le trouve laid. Si vous observez bien vous verrez que celui qui aime cet objet trouve le trouve, et que celui qui le trouve moche c’est celui qui n’aime pas. Ce n’est pas parce qu’une chose est laide qu’on ne l’aime pas, c’est parce qu’on ne l’aime pas qu’elle n’est pas belle.

Il s’ensuit que dans sa justice, la nature et tout ce qu’elle contient apparaît belle pour celui qui aime, alors que celui qui n’aime pas a la laideur pour compagne, fruit de son injustice et si son injustice est grande la laideur peut se montrer comme horreur.

7°) Apprendre à aimer

Comme nous l’avons vu, il n’appartient qu’à vous de décider d’aimer ou pas. Mais si vous décidez d’aimer vous aurez besoin de lutter dans vos pensées. Le mieux lorsque vous constatez que vous n’aimez, c’est de s’imprimer dans l’esprit cette phrase « j’aime » en la répétant intérieurement jusqu’à que le trouble détecté disparaisse.

Aimer son prochain. Sachez que si quelqu’un ne vous aime pas et fait des choses mauvaises, il a son châtiment quoi qu’il arrive. Ne détestez personne, vous êtes déjà vengés. Il est impossible d’être heureux si on n’aime pas ses parents. Aimer la justice de la nature et observez là.

Aimer continuellement tant que vous pouvez, savourez cet amour dans votre poitrine et fixez-y votre esprit, c’est là qu’est tout votre bonheur, toute votre protection. Aimez inlassablement. Ne recherchez pas à être aimer, si vous êtes heureux quand on vous aime, c’est parce que vous aimez ça rien de plus.

Ne recherchez pas à faire que ce que vous aimez, aimez ce que vous faites c’est cela qui rends heureux.

La chose la plus utile pour vous c’est donc d’aimer, rien ne peut être plus utile pour votre bonheur, si vous cherchez une utilité plus grande vous ne la trouverez pas.

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